2017

Version 3.0



Staline

Site des prolétaires de fer

Histoire

L'histoire de la société humaine et du socialisme


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Quelques citations :

« Vous êtes saisis d'horreur parce que nous voulons abolir la propriété privée. Mais, dans votre société, la propriété privée est abolie pour les neuf dixièmes de ses membres. C'est précisément parce qu'elle n'existe pas pour ces neuf dixièmes qu'elle existe pour vous. Vous nous reprochez donc de vouloir abolir une forme de propriété qui ne peut exister qu'à la condition que l'immense majorité soit frustrée de toute propriété. En un mot, vous nous accusez de vouloir abolir votre propriété à vous. En vérité, c'est bien ce que nous voulons. Dès que le travail ne peut plus être converti en capital, en argent, en rente foncière, bref en pouvoir social capable d'être monopolisé, c'est-à-dire dès que la propriété individuelle ne peut plus se transformer en propriété bourgeoise, vous déclarez que l'individu est supprimé. Vous avouez donc que, lorsque vous parlez de l'individu, vous n'entendez parler que du bourgeois, du propriétaire. Et cet individu-là, certes, doit être supprimé. » - Karl Marx

« La conception matérialiste de l'histoire part de la thèse que la production, et après la production, l'échange de ses produits, constituent le fondement de tout régime social ; que dans toute société qui apparaît dans l'histoire, la répartition des produits, et, avec elle, l'articulation sociale en classes ou en ordres se règle sur ce qui est produit et sur la façon dont cela est produit ainsi que sur la façon dont on échange les choses produites. En conséquence, ce n'est pas dans la tête des hommes, dans leur compréhension croissante de la vérité et de la justice éternelles, mais dans les modifications du mode de production et d'échange qu'il faut chercher les causes dernières de toutes les modifications sociales et de tous les bouleversements politiques ; il faut les chercher non dans la philosophie, mais dans l'économie de l'époque intéressée. Si l'on s'éveille à la compréhension que les institutions sociales existantes sont déraisonnables et injustes, que la raison est devenue sottise et le bienfait fléau, ce n'est là qu'un indice qu'il s'est opéré en secret dans les méthodes de production et les formes d'échange des transformations avec lesquelles ne cadre plus le régime social adapté à des conditions économiques antérieures. Cela signifie, en même temps, que les moyens d'éliminer les anomalies découvertes existent forcément, eux aussi, à l'état plus ou moins développé, dans les rapports de production modifiés. Il faut donc non pas, disons, inventer ces moyens dans sa tête, mais les découvrir à l'aide de son cerveau dans les faits matériels de production qui sont là. » - Friedrich Engels

« Ce règne de la raison n'était rien d’autre que le règne idéalisé de la bourgeoisie ; que la justice éternelle trouva sa réalisation dans la justice bourgeoise ; que l'égalité aboutit à l'égalité bourgeoise devant la loi; que l'on proclama comme l'un des droits essentiels de l'homme ... La propriété bourgeoise. » - Friedrich Engels

« Si, pour croire au bouleversement en marche du mode actuel de répartition des produits du travail..., nous n'avions pas de certitude meilleure que la conscience de l'injustice de ce mode de répartition et la conviction de la victoire finale du droit, nous serions bien mal 'en point et nous pourrions attendre longtemps. [...] Les forces productives engendrées par le mode de production capitaliste moderne ainsi que le système de répartition des biens qu'il a créé, sont entrées en contradiction flagrante avec ce mode de production lui-même, au point de rendre nécessaire un bouleversement du mode de production et de répartition éliminant toutes les différences de classés, si l'on ne veut pas voir périr toute la société moderne. C'est sur ce fait matériel palpable..., et non dans des idées de tel ou tel théoricien en chambre sur le juste et l'injuste, que se fonde la certitude de la victoire du socialisme moderne. » - Friedrich Engels

« Si les crises ont fait apparaître l'incapacité de la bourgeoisie à continuer à gérer les forces productives modernes, la transformation des grands organismes de production et de communication en sociétés par actions, en trusts et en propriétés d'État montre combien on peut se passer de la bourgeoisie pour cette fin. Toutes les fonctions sociales du capitaliste sont maintenant assurées par des employés rémunérés. Le capitaliste n'a plus aucune activité sociale hormis celle d'empocher les revenus, de détacher les coupons et de jouer à la Bourse, où les divers capitalistes se dépouillent mutuellement de leur capital. Le mode de production capitaliste, qui a commencé par évincer des ouvriers, évince maintenant les capitalistes et, tout comme les ouvriers, il les relègue dans la population superflue, sinon dès l'abord dans l'armée industrielle de réserve. » - Friedrich Engels

« L'inégalité du développement économique et politique est une loi absolue du capitalisme. Il s'ensuit que la victoire du socialisme est possible au début dans un petit nombre de pays capitalistes ou même dans un seul pays capitaliste pris à part. Le prolétariat victorieux de ce pays, après avoir exproprié les capitalistes et organisé chez lui la production socialiste, se dresserait contre le reste du monde capitaliste en attirant à lui les classes opprimées des autres pays, en les poussant à s'insurger contre les capitalistes, en employant même, en cas de nécessité, la force militaire contre les classes d'exploiteurs et leurs États. La forme politique de la société dans laquelle le prolétariat est victorieux, en renversant la bourgeoisie, sera la République démocratique, qui centralise de plus en plus les forces du prolétariat d'une nation ou de nations dans la lutte contre les États qui ne sont pas encore passés au socialisme. » - Lénine

« On ne saurait considérer la révolution socialiste comme une attaque par surprise et de brève durée. C'est une lutte de longue haleine, au cours de laquelle les niasses prolétariennes triomphent de la bourgeoisie et s'emparent de ses positions. Et comme la victoire du prolétariat lui permettra en même temps d'instaurer sa domination sur la bourgeoisie vaincue ; comme, au moment de la collision des classes, la défaite de l'une signifiera la domination de l'autre, le premier stade de la révolution socialiste sera la domination politique du prolétariat sur la bourgeoisie. La dictature socialiste du prolétariat, la prise du pouvoir par le prolétariat, voilà par quoi doit commencer la révolution socialiste. » - Joseph Staline

« Il faut démolir et rejeter loin de nous la théorie pourrie selon laquelle, à chaque pas que nous faisons en avant, la lutte de classe, chez nous, devrait, prétend-on s'éteindre de plus en plus ; qu'au fur et à mesure de nos succès, l'ennemi de classe s'apprivoiserait de plus en plus. C'est non seulement une théorie pourrie, mais une théorie dangereuse, car elle assoupit nos hommes, elle les fait tomber au piège et permet à l'ennemi de classe de se reprendre, pour la lutte contre le pouvoir des Soviets. [...] Au contraire, plus nous avancerons, plus nous remporterons de succès et plus la fureur des débris des classes exploiteuses en déroute sera grande, plus ils recourront vite aux formes de lutte plus aiguës, plus ils nuiront à l'Etat soviétique, plus ils se raccrocheront aux procédés de lutte les plus désespérés, comme au dernier recours d'hommes voués à leur perte. » - Joseph Staline



Livres utiles pour poursuivre sur ce sujet :

- Contre-offensive idéologique de Vincent Gouysse
Dans ce livre, c'est la culture soviétique qui est présentée. Des dizaines de chants de l'époque soviétique sous Staline sont traduits en français pour la première fois.

- Le mythe de la bonne guerre de Jaques Pauwels

- La guerre secrète contre la Russie soviétique : la grande conspiration, de Michel SAYERS et Albert E. KAHN