2017

Version 3.0



marx

Site des prolétaires de fer

Dictature du prolétariat

La première étape du socialisme


Nous vivons actuellement dans la dictature de la bourgeoisie.

Toute société où existent les classes sociales sont des dictatures.

Le rêve de "démocratie" n'est qu'une illusion. La réalité est qu'une oligarchie de financiers règle, dirige la vie de millions d'esclaves salariés.

Mais pendant des décennies, la petite bourgeoisie a bénéficié d'un semblant de démocratie : état providence, salaires élevés, éducation, système de santé, niveau de vie élevé. On en aurait presque oublié que nous vivons dans une dictature implacable de l'argent où le profit d'une minorité de bourgeois exige le sacrifice, la souffrance, l'empoisonnement d'une masse toujours plus large d'esclaves.

Cette soit disant liberté, petite bourgeoise, sorte de "troisième voie" entre le capitalisme et le communisme, n'est rien d'autre qu'un rêve de petit capitalisme. Cet idéal, ce paradis soit disant au-dessus de l'histoire, au-dessus des classes sociales, n'était qu'une illusion, qui plus est temporaire, appelée à disparaître inévitablement dans la marche de l'histoire.

Nous les communistes, sommes nous "totalitaires" ? Bien sur, du point de vue des petits bourgeois, les communistes viennent enlever leur soit disant "liberté". Mais face à cette illusion de liberté, nous déchirons le voile, et montrons que la société actuelle est déjà une dictature, celle de la bourgeoisie.

Il ne s'agit donc pas d'un débat démocratie vs dictature, mais dictature des riches et des bourgeois vs dictature du prolétariat. Seul un pouvoir implacable pourra écraser la bourgeoisie, lui arracher toute son influence, écraser aussi la petite bourgeoisie qui est son alliée naturelle quand il s'agit de défendre la propriété privée.

Qu'il soit petit ou grand, le capitalisme mène toujours à la dictature de la bourgeoisie. Et tous ceux qui veulent défendre la soit disant "liberté" cherchent à maintenir cette dictature, à prolonger l'existence abjecte de l'esclavage salarié. C'est pourquoi la dictature du prolétariat ne tolèrera évidemment aucune liberté des exploiteurs. La liberté des petits bourgeois ne peut exister que comme appendice de la liberté des grands bourgeois. Sans cesse la petite bourgeoisie génère la grande bourgeoisie. Il n'y a donc pas "d'équilibre" à préserver. La petite bourgeoisie, qu'elle soit "d'extrême droite" ou "d'extrême gauche" cherche à préserver sa vie en tant que classe moyenne, elle est donc réactionnaire. La soit disant liberté qu'elle protège n'est rien d'autre que le cache sexe de l'exploitation capitaliste, qu'il faudra donc détruire de fond en comble.

Lénine a dit : « La dictature du prolétariat, c'est la guerre la plus héroïque et la plus implacable de la nouvelle classe contre un ennemi plus puissant, contre la bourgeoisie dont la résistance est décuplée du fait de son renversement (ne fût-ce que dans un seul pays) et dont la puissance ne réside pas seulement dans la force du capital international, dans la force et la solidité des liaisons internationales de la bourgeoisie, mais encore dans la force de l'habitude, dans la force de la petite production. Car, malheureusement, il reste encore au monde une très, très grande quantité de petite production: or, la petite production engendre le capitalisme et la bourgeoisie constamment, chaque jour, à chaque heure, d'une manière spontanée et dans de vastes proportions. Pour toutes ces raisons, la dictature du prolétariat est indispensable, et il est impossible de vaincre la bourgeoisie sans une guerre prolongée, opiniâtre, acharnée, sans une guerre à mort qui exige la maîtrise de soi, la discipline, la fermeté, une volonté une et inflexible.

Je répète, l'expérience de la dictature prolétarienne victorieuse en Russie a montré clairement à ceux qui ne savent pas réfléchir ou qui n'ont pas eu l'occasion de méditer ce problème, qu'une centralisation absolue et la plus rigoureuse discipline du prolétariat sont une des conditions essentielles pour vaincre la bourgeoisie.

On revient souvent là-dessus. Mais tant s'en faut qu'on se demande ce que cela signifie, dans quelles conditions la chose est possible. Les acclamations adressées au pouvoir des Soviets et aux bolcheviks, ne conviendrait-il pas de les accompagner un peu plus souvent d'une très sérieuse analyse des causes qui ont permis aux bolcheviks de forger la discipline indispensable au prolétariat révolutionnaire ?

Le bolchevisme existe comme courant de la pensée politique et comme parti politique depuis 1903. Seule l'histoire du bolchevisme, tout au long de son existence, peut expliquer de façon satisfaisante pourquoi il a pu élaborer et maintenir, dans les conditions les plus difficiles, la discipline de fer indispensable à la victoire du prolétariat.
»

La dictature du prolétariat est la première étape du socialisme. Les moyens de production seront confisqués, centralisés entre les mains d'un nouvel état, contrôlé par le prolétariat. Les mafias et leurs trafics seront anéantis, les bourgeois appréhendés. L'état tel qu'il est sera démantelé. Le prolétariat créera lui-même un état au fonctionnement simple (sans bureaucratie et administration bourgeoise) afin que chaque prolétaire puisse exercer son contrôle sur les dirigeants. Les frontières du pays seront fermées. L'état se dotera d'un pouvoir spécial pour traquer les conspirateurs, trafiquants, agitateurs payés depuis l'étrangers, espions, informateurs, etc.

Durant cette période, il ne saurait y avoir la moindre "liberté". Laisser les bourgeois en liberté signifierait les laisser conspirer contre le nouveau régime socialiste. Ce serait donc aussi grave que de conspirer soi-même contre ce nouvel état.

Mais cela ne veut pas dire que la démocratie cessera d'exister. Au contraire la dictature du prolétariat signifie la plus grande démocratie possible, car le prolétariat exercera son contrôle sur l'état, les dirigeants de cet état. Soit tout le contraire du système politique actuel où une poignée de marionettes corrompues se maintient envers et contre tout au sommet d'un état. Etat bourgeois, opaque, suspect, criminel, mafieux, qui échappe à toute surveillance des prolétaires. Et surtout, état dont le seul rôle est de réprimer les classes que la bourgeoisie exploite.

La dictature du prolétariat est inévitable, car le capitalisme a tendance à produire toujours plus de prolétaires. La classe moyenne au contraire, n'est qu'un produit temporaire de certaines époques, donc vouée à disparaître.

D'un point de vue dialectique, la dictature du prolétariat est la négation de la négation : le capitalisme (négation) crée le prolétariat ; le prolétariat s'empare du pouvoir politique pour détruire le capitalisme (négation de la négation).

Plus nous approchons de la fin du capitalisme, plus la dictature du prolétariat deviendra l'étape inévitable pour passer au socialisme, puis au communisme. Tous ceux qui ont des choses à perdre dans la société capitaliste : bourgeois, petits bourgeois, refusent bien sur cette dictature et s'offusquent de la "liberté" qu'on leur retirerait. En effet, la dictature du prolétariat exigera quelques goulags, une répression des anciennes classes exploiteuses ou parasitaires. S'en sera donc bien fini de la "liberté" des bourgeois, aucun marxiste n'a jamais nié cela.

A la place de la liberté les uns des exploiter les autres, nous donnerons aux hommes la liberté de ne plus être exploité par qui que ce soit.

Contrairement à ce qu'affirment les socialistes petits bourgeois (anarchistes et réformistes de tout poil), il n'y a qu'une seule façon de passer du capitalisme au communisme, c'est le régime socialiste de la dictature du prolétariat.

Et c'est bien ce qui fut appliqué en URSS sous Staline contrairement à ce qu'affirment la bourgeoisie et ses alliés socialistes petit bourgeois qui hurlent aux "horreurs du stalinisme", s'appuyant sur toute la propagande mensongère au sujet de prétendus "millions de morts", etc.

Ce sujet est véritablement central et distingue d'emblée les véritables continuateurs du socialisme de Marx d'un côté et les ennemis du prolétariat d'autre part. Car l'histoire de l'URSS n'est pas une simple question historique, une feuille morte, mais une question vivante, brûlante, explosive, dont chaque prolétaire, ici en France, doit comprendre la portée. Car c'est de sa propre histoire qu'il s'agit, de sa propre chair, de sa propre vie, qui est en jeu dans la question de la dictature du prolétariat. Et tant que le proltérait de France ne se sera pas saisi de son histoire, tant qu'il n'aura pas dissipé le nuage de fumée mensongère autour de sa propre histoire, tant qu'il n'aura pas vu en quoi cela le concerne directement, alors assurément pas un pas en avant possible dans sa lutte actuelle.

Car rien de plus facile que de détruire le marxisme, dans nos pays embourgeoisés, où la petite bourgeoisie et la bourgeoisie font la loi et décrètent "vérités" après "vérités" à ce sujet. Et certains d'entre eux, les socialistes petits bourgeois, bien sur, refusent la dictature du prolétariat. Mais tous ne refusent pas Marx bien sur, car cela serait trop facile, aussi s'empressent-ils de le récupérer, de taillader sa pensée, afin de la rendre acceptable, c'est à dire émasculée. Et ainsi selon nos petits bourgeois, le "stalinisme" n'aurait rien à voir avec le marxisme. Il est vrai, il faut reconnaître un point, nos petits bourgeois "marxistes" n'ont rien à voir avec le stalinisme. En revanche, ces quelques citations permettront j'en suis sur, de rafraîchir la mémoire de ceux qui essayent de faire du marxisme une idéologie "de gauche" (c'est à dire de bisounours innofensifs pour la bourgeoisie). Que ces quelques citations aident nos petits bourgeois à bien comprendre qu'il n'y a qu'un seul Marx, et que les seuls continuateurs de Marx furent bien les soviétiques et Staline, et non les marionnettes bourgeoises anarchistes ou trotskystes qui instituèrent ici bas la "vérité" sur les "horreurs" de "l'autoritarisme" et la "dictature".

« Toute situation politique provisoire qui suit une révolution nécessite une dictature, et une même une dictature énergique. Depuis le début nous reprochions à Camphausen de n'avoir agi de manière dictatoriale, de n'avoir pas immédiatement détruit et supprimé les restes des vielles institutions. » - Karl Marx et Friedrich Engels, Neue Rheinische Zeitung du 14 septembre 1848 (la crise et la contre-révolution, III)

« Le but de l'association est la déchéance de toutes les classes privilégiées, de soumettre ces classes à la dictature du prolétariat » - Karl Marx et Friedrich Engels, Statuts de la Société Universelle des Communistes Révolutionnaires, 1850

« En ce qui me concerne, ce n'est pas à moi que revient le mérite d'avoir découvert ni l'existence des classes dans la société moderne, ni leur lutte entre elles. Longtemps avant moi, des historiens bourgeois avaient décrit le développement historique de cette lutte des classes et des économistes bourgeois en avaient exprimé l'anatomie économique. Ce que je fis de nouveau, ce fut : 1° de démontrer que l'existence des classes n'est liée qu'à des phases de développement historique déterminé de la production ; 2° que la lutte des classes conduit nécessairement à la dictature du prolétariat; 3° que cette dictature elle-même ne constitue que la transition à l'abolition de toutes les classes et à une société sans classes... » - Karl Marx, Lettre à J. Weydemeyer, 5 mars 1852

« Mais, avant de réaliser un changement socialiste, il faut une dictature du prolétariat, dont une condition première est l'armée prolétarienne. Les classes ouvrières devront conquérir sur le champ de bataille le droit à leur propre émancipation.. » - Karl Marx et Friedrich Engels, La Commune de 1871, 1870-71

« Entre la société capitaliste et la société communiste, se place la période de transformation révolutionnaire de l’une en l’autre. A cette période correspond également une phase de transition politique où l’Etat ne saurait être autre chose que la dictature révolutionnaire du prolétariat. » - Karl Marx, Critique du programme de Gotha, 1875

« Et, en effet, la force est l'accoucheuse de toute vieille société en travail. La force est un agent économique. » - Karl Marx, Le Capital, Tome I, Section VIII, Chapitre XXXI

Et Lénine, dans la droite lignée de Marx, poursuit :

« Il est souvent dit et écrit que le point principal dans la théorie de Marx est la lutte des classes. Mais c'est faux. Et cette fausse notion aboutit très souvent à une altération opportuniste du marxisme et sa falsification dans un esprit acceptable pour la bourgeoisie. Quant à la théorie de la lutte des classes elle n'a pas été créé par Marx, mais par la bourgeoisie avant Marx et, en général, c'est acceptable pour la bourgeoisie. Ceux qui reconnaissent seulement la lutte des classes ne sont pas encore des marxistes ; ils peuvent toujours se trouver encore dans les limites de la pensée et de la politique bourgeoise. Limiter le marxisme à la théorie de la lutte des classes signifie tronquer le marxisme, le déformant, le réduisant à quelque chose acceptable pour la bourgeoisie. Seulement est marxiste celui qui prolonge l'identification de la lutte des classes à l'identification de la dictature du prolétariat. C'est ce qui constitue la distinction la plus profonde entre le Marxiste et l'ordinaire petit (aussi bien que grand) bourgeois. C'est la pierre de touche sur laquelle la compréhension réelle et l'identification de marxisme doit être évaluée (...) L'essence de la théorie de Marx de l'état a été maîtrisée seulement par ceux qui se rendent compte que la dictature d'une seule classe est nécessaire non seulement pour chaque société de classes en général, non seulement pour le prolétariat qui a renversé la bourgeoisie, mais aussi pendant la période entière historique qui sépare le capitalisme de "la société sans classe" du communisme. » Lénine, L'Etat et la révolution, 1917

« Quiconque n'a pas compris la nécessité de la dictature de toute classe révolutionnaire pour remporter la victoire n'a rien compris à l'histoire des révolutions ou ne veut rien savoir dans ce domaine. » Lénine, Le prolétariat et sa dictature


Tout cela est si clair et si patent qu'on oublierait presque de parler du fait Marx lui même affronta jusqu'à la fin de sa vie les petits bourgeois "anti-autoritaires" de l'association internationale des travailleurs.

Mais ce n'est pas tout, car il ne suffit pas de déclarer être pour la dictature du prolétariat. Là encore ce serait trop facile. Car toujours les ennemis du marxisme savent jouer avec les mots. Il faut à chaque moment savoir discerner l'authentique socialisme et ces caméléons révisionnistes, qui ne reculent devant aucune déformation, aussi grossière soit-elle, pour imposer leurs lubies petites bourgeoises. Ainsi nos petits bourgeois, tout en se réclamant de la dictature du prolétariat, introduiront sans cesse des choses qui sont contradictoires avec elles, comme des moyens de diluer celle-ci, et à nouveau de l'émasculer. Ainsi les éternelles lubies morales, sur la "compassion", les éternelles injonctions à l'émotion, c'est à dire à la soumission à la bourgeoisie se retrouvent aussi chez de nombreux "marxistes".

Là encore, il faut donc une vigilance absolue, en particulier dans nos pays embourgeoisés où les traditions petites bourgeoises et bourgeoises infectent depuis des décennies voire des siècles tous les aspects du socialisme, tentent de massacrer discrètement le marxisme en se faisant passer pour lui. Toutes ces impostures doivent être démolies pas à pas, fermement, sans hésitation, et dénoncées pour ce qu'elles sont, à savoir des armes d'intoxication massive du prolétariat, des armes de soumission massive, des armes entre les mains de la bourgeoisie et de son alliée petite bourgeoise afin de maintenir coûte que coûte l'esclavage salarié, peu importe ce que prétendent et croient les imbéciles ou traîtres qui répandent ces thèses.

Il n'aura échappé à personne d'honnête et lucide que la société est traversée par une lutte à mort entre les différentes classes et que jamais une classe dominante ne se laisse gentiement déposséder, contrairement à ce que veulent à tout prix faire croire les sbires du réformisme. Là, nous voyons tout de suite la différence entre le marxisme et l'infantilisme de gauche, entre le marxisme et les ennemis du marxisme, entre ceux qui défdendent l'intérêt du prolétariat et ceux qui, malgré tout ce qu'ils racontent, se retrouveront le jour venu, de l'autre côté de la barrière de classe (on se souvient des anarchistes, "socialistes" révolutionnaires, etc. qui ralliaient les armées blanches pendant la guerre civile russe, puis les trotskystes qui se vendirent aux anglais et aux allemands pour conspirer contre l'URSS, puis les maoïstes, etc.)

Il ne s'agit pas d'une petite divergence, mais ce qui fait la différence fondamentale, nette, et indiscutable entre le prolétariat et ses ennemis. Il n'y a aucun écart possible sur cette question. N'est pas digne de Marx et du socialisme quiconque tente de brouiller cette question, pourtant très simple. Dictature de la bourgeoisie, ou dictature du prolétariat, il n'y a aucun milieu, aucune esquive posssible, aucune troisième voie, aucune échappatoire. Que soit nos petits bourgeois renoncent à leurs lubies, soit qu'ils renoncent au titre pompeux de "marxistes" (ou marxiens), cela est égal, du moment qu'ils arrêtent de souiller le marxisme avec leurs conceptions bourgeoises. Mais cela est sans doute beaucoup demandé et ne se règlera pas de cette façon.

Informations sur ce site

Ce site entend donner aux communistes les outils intellectuels et idéologiques du marxisme-léninisme. A son époque déjà, Lénine notait "la diffusion inouïe des déformations du marxisme", il concluait que "notre tâche est tout d'abord de rétablir la doctrine de Marx". Ces éléments théoriques ont pour but de participer à la formation des jeunes cadres dont le parti du marxisme révolutionnaire aura besoin en France au cours des prochaines années. A son époque, Marx remarquait déjà "qu'en France, l’absence de base théorique et de bon sens politique se fait généralement sentir". Le manque de formation marxiste-léniniste est un obsctacle majeur à la construction d'un futur parti et un terreau fertile au maintien (voire au retour) des thèses réformistes, révisionnistes, opportunistes qui occupent actuellement tout le terrain sous une multitude de formes. Ce site n'est qu'une initiation au marxisme-léninisme. Les textes ne sont pas suffisants à la maîtrise du marxisme, ils sont une tentative de vulgarisation, d'explication de la pensée marxiste, ainsi qu'un éclairage de l'actualité à l'aide de cet outil. Il va de soi qu'une lecture des classiques du marxisme-léninisme est indispensable.


Vive la révolution marxiste du prolétariat !