URSS révisionniste
L'URSS après Staline, de la fin du socialisme à la fin de l'URSS
Ce qui différencie le socialisme du capitalisme, c’est d’abord la question de la propriété sociale ou privée des moyens de production.
Il ne suffit pas que l’état soit propriétaire des moyens de production. Si cet état n’est pas socialiste, si le peuple n’a pas de contrôle strict sur cet état, alors les dirigeants qui dirigent l’état peuvent se constituer en classe exploiteuse. Le socialisme abolit l'exploitation d'une classe par une autre, il supprime toute classe exploiteuse. Cela n'empêche pas la possibilité de retour en arrière au capitalisme si les anciennes classes exploiteuses et leurs alliées dans les pays capitalistes tout autour parviennent à affaiblir le pouvoir des soviets jusqu'à le renverser.
Si une classe exploiteuse vient à se former dans un pays socialiste, celui-ci cesse immédiatement d'être un pays socialiste. Si une classe exploiteuse a pu se former, c'est que le peuple et en particulier les anciennes classes non-possédantes ne dirigent plus la société. Dans ces conditions, c'est à nouveau une classe dirigeante exploitese qui gouverne. Par exemple ils cherchent la rentabilité, le profit, au détriment des besoins de la population. C’est ce qui s’est passé sous l’ère Khrouchtchev, période à partir de laquelle l’URSS n’avait donc de socialiste que le nom.
Avant cette période, c'est Staline qui dirigeait l'URSS.
Sous le socialisme, il n'y a plus de classe exploiteuse. en même temps il y a toujours de l'argent, des échanges, un état. Mais tout cela se fait sous la dictature du prolétariat. Dès la révolution de 1917, les bolcheviques ont appliqué ce principe de dictature. C'est à dire qu'ils se sont appuyés sur le prolétariat comme force politique. Les classes sociales existaient encore, mais il n'y avait plus de classe exploiteuse. La contradiction au sein de la société était donc abolie. C'est à dire que, non pas "tout le monde était égal", mais qu'il n'y avait plus de classe exploitant une autre classe. C'est sur ce point que buttent les "communistes" de gauche (c'est à dire les anti-communistes de gauche), les maoïstes et trotskystes notamment, pour qui une telle société est évidemment impossible car jamais la "fin de la contradiction" (c'est à dire le socialisme en fait !!!) n'est possible. Leur "socialisme" à eux consiste en une continuité avec la "république" bourgeoise, "sociale", le réformisme bourgeois ou l'anarchisme (réformisme déséspéré), etc. Comme nous allons le voir cela ne signifie pas du tout que la lutte de classes n'existait plus en URSS, bien au contraire, car il restait encore à empêcher les débris d'ancienne classe exploiteuse de reprendre le pouvoir, il restait encore à empêcher une nouvelle classe exploiteuse de se former, et également aux pays capitalistes encerclant l'URSS de la détruire de l'intérieur de ou de l'extérieur.
Le socialisme ne supprime pas immédiatement la division du travail. La loi de la valeur continue de s'appliquer, mais utilisée pour les objectifs du socialisme. C'est seulement dans le communisme que tout cela sera vraiment dépassé. Le socialisme abolit seulement l'exploitation en insaurant la propriété sociale. Donc, dans la société, subsistent des catégories différentes : des ouvriers qui travaillent à l'usine, des cadres dans les entreprises, des fonctionnaires dans l'état. A ceci près que :
1- tous les moyens de production appartiennent à l'état,
2- que cet état appartient à l'ensemble de la population,
3- car cette population exerce son contrôle sur les dirigeants de l'état (vraie démocratie en fait).
Ce qui fait qu'on peut parler de propriété sociale des moyens de production. Il n'y avait donc plus d'exploitation et de profit comme c'était le cas dans le capitalisme. En effet, même si les ouvriers par exemple n'étaient pas payés pour la totalité de leur travail (comme sous le capitalisme), il n'y avait pour autant de plus-value. Car l'argent gagné appartenait à l'état, et l'état à ces mêmes ouvriers. La gestion centralisée et planifiée de la production se faisait directement dans l'intérêt de leurs propres besoins. On ne peut donc plus du tout parler d'exploitation.
C'est ce qui fait aussi qu'il n'y a eu aucune crise économique en URSS. En effet, c'est la plus-value qui est à l'origine des crises. C'est ce qu'on observe dans le capitalisme.
Jusqu'en 1953, tout ce fonctionnement était porté par Staline. Mais contrairement à ce qu'on croit, Staline lui-même n'était pas omnipotent. Il s'appuyait lui-même sur des forces très concrètes, celle des peuples soviétiques, qui défendaient leur propre intérêt d'avancer dans le socialisme.
Cependant, tant que le communisme n'est pas atteint, il y a toujours un risque de retour en arrière vers le capitalisme.
Staline a dit : « La victoire de la déviation de droite dans notre Parti donnerait libre cours aux forces du capitalisme, minerait les positions révolutionnaires du prolétariat et augmenterait les chances de restauration du capitalisme dans notre pays. »
En effet, dans l'état socialiste (qui est absolument nécessaire tant que les anciennes classes exploiteuses menacent de l'intérieur ou de l'extérieur) il existe toujours des dirigeants, par exemple dans l'état. Ces dirigeants sont censés défendre l'intérêt de la population. Mais si cette population cesse d'exercer sa vérification et son pouvoir sur les cadres de l'état, alors, les dirigeants s'affranchissent de tout contrôle et commencent à poursuivre leur intérêt propre au lieu de celui du peuple. Dès lors, ils se constitue une nouvelle classe exploiteuse.
En 1924 déjà, la déviation trotskyste bourgeoise tenta de barrer la route à Staline pour briser le socialisme. La répression fut largement soutenue par l'ensemble du peuple et des bolcheviques. Car en politique tout est affaire de rapport de force. C'est ici la volonté des anciennes classes exploitées, ouvriers et paysans, qui s'est incarnée dans Staline. C'est d'eux, du rapport de force qu'ils ont imposé, que Staline a pu mener par la suite sa politique. A commencer par une première purge de tous les éléments bourgeois les plus dangereux.
Mais les révisionnistes bourgeois n'ont pas pour autant lâché l'affaire. En URSS, le socialisme était encore jeune, et les débris d'ancienne classe exploiteuse continuaient de maudire le socialisme, de conspirer. Au sommet de l'état, le manque de contrôle venant d'en bas avait aussi laissé se créer des embryons de potentielle future classe exploiteuse. Enfin de l'extérieur, tous ces éléments traîtres et hostiles étaient largement soutenus par les pays capitalistes. Car pour eux aussi bien sur l'URSS était une menace à tous les niveaux.
Donc pour parer à ce problème, Staline a proposé en 1936 une constitution. Dans cette constitution, il proposait de mettre plus de restrictions sur les dirigeants de l'état. Il fallait que les peuples soviétiques exercent un plus grand contrôle, une plus stricte vérification, qu'ils puissent empêcher une bureaucratie de se former. C'était donc une réforme très démocratique.
Or beaucoup de dirigeants étaient déjà bien installés. Beaucoup provenaient de l'ancien système, car rien ne peut changer du jour au lendemain. Pendant la guerre civile, beaucoup de généraux tsaristes avaient rejoint les bolcheviques. Au parti communiste de l'union soviétique (PCUS), on avait recruté des centaines de milliers de gens afin qu'il intègre plus de prolétaires et paysans ; et que les bourgeois ne puissent pas imposer leurs vues. Cette "promition Lénine" avait toutefois du recruter aussi beaucoup de gens non communistes, uniquement parce qu'ils savaient lire et écrire, car c'était rare à l'époque ! Or, beaucoup à cette époque rentraient au parti communiste avec des intentions on ne peut plus suspecte. Mais il y avait bien besoin d'eux en même temps... jusqu'à ce que d'autres membres plus fiables soient formés.
Bref en 1936, Staline remarquait : « Le principal danger est représenté par la déviation que l’on a cessé de combattre et à laquelle on a ainsi permis de se développer jusqu’aux proportions d’un danger pour l’Etat. »
Mais cette réforme démocratique, cette constitution de 1936 fut rejetée par les dirigeants, et pour cause ! Preuve que Staline n'était pas omnipotent.
Dès lors, la population soviétique fit pression pour que les bureaucrates en plein essor soient réprimés et contraints, pour qu'une nouvelle classe exploiteuse ne se forme pas. C'est sur cette base que Staline mena ses grandes purges au sein de l'état et du parti. Les fameux "procès de Moscou".
Staline a dit en 1937 : « Il faut démolir et rejeter loin de nous la théorie pourrie selon laquelle, à chaque pas que nous faisons en avant, la lutte de classe, chez nous, devrait, prétend-on s'éteindre de plus en plus ; qu'au fur et à mesure de nos succès, l'ennemi de classe s'apprivoiserait de plus en plus. C'est non seulement une théorie pourrie, mais une théorie dangereuse, car elle assoupit nos hommes, elle les fait tomber au piège et permet à l'ennemi de classe de se reprendre, pour la lutte contre le pouvoir des Soviets. [...] Au contraire, plus nous avancerons, plus nous remporterons de succès et plus la fureur des débris des classes exploiteuses en déroute sera grande, plus ils recourront vite aux formes de lutte plus aiguës, plus ils nuiront à l'Etat soviétique, plus ils se raccrocheront aux procédés de lutte les plus désespérés, comme au dernier recours d'hommes voués à leur perte. »
En effet, c'est bien une véritable toile d'araignée qui s'était lentement formée. De l'extérieur, l'Allemagne nazie soutenait en douce des putschistes, des éléments trotskystes, bourgeois, etc. qui en échange de prendre le pouvoir en URSS, cèderaient à l'Allemagne l'Ukraine, la partie ouest de la Russie, etc.
Staline mit donc un grand coup de balais. Bien sur à lui tout seul il ne pouvait rien faire. C'est grâce au soutien inconditionnel des peuples soviétiques, au soutien inconditionnel des authentiques bolcheviques, etc. qu'il a pu mener sa politique de purge. En effet tout en politique est rapport de force. Si Staline était un tyran autoritaire détesté par tous, comment des gens auraient pu obéir à ses ordres ? Sur quelles forces se serait-il appuyé pour mener sa politique ?
C'est dans cette période que le "goulag" vit sa population augmenter. Beaucoup des membres de la déviation furent tout simplement exécutés, et souvent à la demande du peuple lui-même.
Après cet épsiode, un certain nombre des gens inculpés furent grâciés, y compris des éminents "bolcheviques" de la première heure que Staline avait cotoyé longtemps, et qu'il épargna dans un premier temps. Par exemple Kamenev et Zinoviev.
On le voit, en 1937, le peuple soviétique et son parti, avec à la tête Staline, étaient forts. Ils étaient résilients. Donc la tentative de coup d'état anti-bolchevique a échoué.
Mais évidemment les tentatives de détruire l'URSS ne s'arrêtèrent pas là. En 1953, une autre tentative de détruire le pouvoir des soviet réussit à éliminer la fraction bolchevique du parti (et Staline lui-même).
Mais pour comprendre comment on en est arrivé là, pourquoi Staline n'a pas pu empêcher cette contre-révolution de se faire, il faut revenir en arrière, voir la différence entre 1937 et 1953.
Et la différence, c’est que l’URSS avait subi de 1941 à 1945 une guerre des plus violentes et destructrices que le monde ait connu : 25 millions de morts soviétiques, des destructions immenses. Mais aussi plusieurs millions de communistes morts. Et parmi eux, d’innombrables communistes trempés dans les combats de la révolution, donc formés et aguerris.
Il y a un autre aspect, c’est aussi que pendant la guerre, Staline a du relâcher la pression sur toute une partie de l’appareil d’état. Il y a eu la suppression du double commandement dans l’armée (suppression des commissaires politiques dans l'armée). Elle donnait aux officiers de l’armée rouge plus de liberté, dans l’intérêt de la guerre. A l’arrière du front aussi toute une partie du contrôle a été relâchée. Aussi par manques de moyens car par exemple le NKVD (commissaires politiques) se battait sur tous les fronts, la guerre passait avant tout. Les généraux ont accumulé un pouvoir de plus en plus grand. A l’arrière toute une partie de l’appareil d’état se retrouvait loin du front, sans surveillance, avec des libertés accrues. Elle commença à se donner des privilèges. Bien sur c’est une question de rapport de force. Staline était obligé de composer avec eux afin que l’état fonctionne et que la guerre soit gagnée.
Après la guerre, le rapport de force était définitivement changé. Le camp de Staline était affaibli. Face à lui, plusieurs groupes d’opposition de plus en plus puissants. D’un côté l’armée et les généraux, des groupes privilégiés au sein de l’état, de l’autre les sionistes soutenus de l’extérieur, qui menaçaient l’intégrité de l’URSS aussi bien d’en bas que d’en haut. C’est ce petit monde qui a commencé à méthodiquement éliminer les partisans de Staline, par exemple Jdanov, le chef du kominform (réseau communiste international).
Après la mort de Staline en 1953, c'est Khrouchtchev qui tira ses marrons du feu. Après des intrigues, il a fini par s'imposer en 1956. Il diffusa secrètement son "rapport" accusant Staline de tous les maux (rapport écrit en fait par la CIA). Khrouchtchev réussit d'abord à satisfaire autant la classe exploiteuse naissante que les agents étrangers américains / sionistes. Même si ensuite les relations furent plus tendues... Voilà pourquoi l'URSS cessa d'être socialiste. Elle est devenue révisionniste.
Après cette période, Khrouctchev commença des réformes. Par exemple celle de 1957 supprima les stations de machines et tracteurs pour vendre les moyens de productions aux kholkozes (alors que Staline essayait au contraire de nationaliser la production agricole). Khroutchev décentralisa l'appareil d'état, le parti, et mit donc fin à la planification centralisée efficace. Cela donna plus de pouvoir aux bureaucrates locaux, les mit en concurrence. C'était le début du rétablissement du capitalisme et des nations au sein de l'URSS. Les entreprises d'état cessèrent donc d'être socialistes puisque les chefs cherchaient le profit, la rentabilité. La population n'avait plus aucun contrôle sur l'état, donc il n'était plus question de s'occuper de ses besoins. Au contraire, ce qui importait maintenant était le profit d'une minorité d'exploiteurs.
La formation marxiste fut saccagée, le kominform laissé pour mort, etc. En échange de cette destruction du réseau communiste international, Khrouchtchev a obtenu des américains une courte "coexistence pacifique".
Pour autant, peut-on dire comme certains l'affirment, que l'URSS révisionniste était impérialiste ? Selon la définition scientifique de Lénine de l'impérialisme, non. En effet l'impérialisme se base sur l'exportation des capitaux d'une nation dans une autre. Il faut bien comprendre que l'URSS de Staline a tenté de dissoudre les anciennes nations de l'empire russe pour aboutir à une nation soviétique. Or Khrouchtchev n'a pas rétabli intégralement les anciennes nations (il a seulement préparé le terrain), et qui plus est il n'y avait pas non plus de capital financier en URSS, pas d'exporations de capitaux d'une RSS à l'autre. Ni à l'intérieur de la sphère d'influence (bloc de l'est), ni au sein de l'URSS. La politique des révisionnistes, bien qu'anti-socialiste, ne correspond pas à la définition scientifique de Lénine, qui remarquait déjà que l'impérialisme n'est pas une politique mais un stade de l'économie. Et que la domination d'une nation sur une autre existait déjà avant le capitalisme (et l'impérialisme).
Lénine a dit : « Kautsky s’est résolument élevé, en 1915 et même dès novembre 1914, contre les idées fondamentales exprimées dans notre définition de l’impérialismes, en déclarant qu’il faut entendre par impérialisme non pas une « phase » ou un degré de l’économie, mais une politique, plus précisément une politique déterminée, celle que « préfère » le capital financier »
Il ajoute : « Ce qui caractérisait l’ancien capitalisme, où régnait la libre concurrence, c’était l’exportation des marchandises. Ce qui caractérise le capitalisme actuel, où règnent les monopoles, c’est l’exportation des capitaux. »
L'URSS révisionniste exportait pétrole et armes (le pétrole, surtout après le choc pétrolier des années 1970). Il importait en échange du blé (car évidemment la politique agricole catastrophique rendait l'URSS dépendante aux importations de blé... des états-unis !).
Elle était donc encore bloquée à un stade inférieur du capitalisme. La politique économique de Staline avait tout misé sur l'industrie lourde. L'industrie légère était certes plus rentable économiquement, mais les communistes se fichent de la rentabilité, puisque ce sont les besoins de la population qui comptaient. Et pour cela, il fallait d'abord une base d'industrie lourde pour construire bâtiments, infrastructures, armes, tanks (et on a vu comment l'industrie soviétique fut excellente durant la guerre), et également l'industrie légère, etc.
Donc les révisionnistes ont hérité d'un système économique difficile à rentabiliser. Du coup, peu d'accumulation du profit. Or pour passer au stade impérialiste, il faut que les monopoles accumulent des profits énormes. Ce n'était pas le cas en URSS révisionniste. Donc on ne peut pas qualifier l'URSS d'impérialiste (tout comme la Russie actuelle d'ailleurs). Contrairement à ce qu'affirment tous les mao / trotskystes, pour qui la haine de la Russie passe avant les définitions scientifiques !
En même temps l'URSS devait investir toujours plus dans la recherche militaire pour ne pas se laisser dépasser par les américains. Presque 50% du PIB passait dans le complexe militaro-industriel : sous-marins, missiles, etc. L'URSS il est vraie, par sa position géographique, était bien plus vulnérable que les états-unis (qui eux ne dépensaient que 7% du PIB dans l'armement, mais il faut dire qu'ils avaient aussi moins de retard à combler). Mais évidemment tout ça ne reposait sur rien car pendant ce temps les ventres étaient vides et la production agricole ne remplissait pas les besoins de base.
Evidemment, exporter du pétrole quand le baril valait 100$, c'était une bonne affaire. L'URSS révisionniste pouvait alors masquer l'ampleur du désastre. Quand en 1983 une récession a commencé à frapper l'économie mondiale, le commerce de pétrole en a pris un coup. Le prix du baril s'est effondré. La seule solution pour l'URSS était d'éliminer ses concurrents sur le marché du pétrole. En premier lieu l'Arabie Saoudite. Et pour ça, il fallait que les "soviétiques" contrôlent le pipeline afghan. Bien sur les états-unis et les saoudiens ne se sont pas laissés faire...
En 1987 un krach mondial retentit, le prix du tomba au plus bas. La guerre en Afghanistan était un gouffre financier. Finalement, face à ce désastre, une fraction des élites soviétiques, inféodée aux USA, décida de liquider ce qu'il restait de soit-disant socialisme. Tout fut vendu, la sphère d'influence éclata. La perestroïka acheva de démanteler ce qui restait de niveau de vie. Les apparatchiks d'état se transformèrent en apparatchiks privés. L'URSS était endettée à hauteur de 70 milliards de dollar envers les USA ! Alors la partie était finie. Les élites "soviétiques" renoncèrent très vite, et eurent au moins la gentillesse de nous éviter une troisième guerre mondiale. Mais en 1991, nous voyons donc que ce n'est pas le communisme qui est mort, mais le révisionnisme !
Maintenant, il est temps que chacun tire les leçons du passé. Car le capitalisme arrive au bout de son développement maximal. La prochaine fois pourrait bien être la bonne. Mais il faudra d'abord tirer tous les enseignements de la période précédente. Autrement tout cela n'aurait servi à rien.
Informations sur ce site
Ce site entend donner aux communistes les outils intellectuels et idéologiques du marxisme-léninisme. A son époque déjà, Lénine notait "la diffusion inouïe des déformations du marxisme", il concluait que "notre tâche est tout d'abord de rétablir la doctrine de Marx". Ces éléments théoriques ont pour but de participer à la formation des jeunes cadres dont le parti du marxisme révolutionnaire aura besoin en France au cours des prochaines années. A son époque, Marx remarquait déjà "qu'en France, l’absence de base théorique et de bon sens politique se fait généralement sentir". Le manque de formation marxiste-léniniste est un obsctacle majeur à la construction d'un futur parti et un terreau fertile au maintien (voire au retour) des thèses réformistes, révisionnistes, opportunistes qui occupent actuellement tout le terrain sous une multitude de formes. Ce site n'est qu'une initiation au marxisme-léninisme. Les textes ne sont pas suffisants à la maîtrise du marxisme, ils sont une tentative de vulgarisation, d'explication de la pensée marxiste, ainsi qu'un éclairage de l'actualité à l'aide de cet outil. Il va de soi qu'une lecture des classiques du marxisme-léninisme est indispensable.
Vive la révolution marxiste du prolétariat !
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