Le capital est de l'argent investi pour obtenir plus d'argent.
A-M-A' (argent-marchandise-argent') est la loi générale du capital. Qu'est-ce que cela signifie ? Cela signifie que les capitalistes utilisent le système marchand pour se faire de l'argent, et que c'est la seule chose qui les intéresse : l'argent. La marchandise est un intermédiaire obligé, puisque le capitalisme reste malgré tout un système de production marchand. Mais le vrai but c'est de faire "fructifier" l'argent, de trouver les meilleurs placements, les meilleurs moyens d'accumuler toujours plus d'argent.
Jacques Attali explique ça très bien dans sa blague du pantalon à une jambe.
On voit bien dans cette histoire que les capitalistes s'en fichent du pantalon, qu'il ait une ou deux jambes. Ce qui compte c'est acheter, vendre, faire de l'argent !
C'est pourquoi Marx a dit : « La valeur devient donc valeur progressive, argent toujours bourgeonnant, poussant et, comme tel, capital. Elle sort de la circulation, y revient, s’y maintient et s’y multiplie, en sort de nouveau accrue et recommence sans cesse la même rotation . A—A’, argent qui pond de l’argent, monnaie qui fait des petits — money which begets money — telle est aussi la définition du capital dans la bouche de ses premiers interprètes, les mercantilistes.
Acheter pour vendre, ou mieux, acheter pour vendre plus cher, A—M—A’, voilà une forme qui ne semble propre qu’à une seule espèce de capital, au capital commercial. Mais le capital industriel est aussi de l’argent qui se transforme en marchandise et, par la vente de cette dernière, se retransforme en plus d’argent. Ce qui se passe entre l’achat et la vente, en dehors de la sphère de circulation, ne change rien à cette forme de mouvement. Enfin, par rapport au capital usuraire, la forme A—M—A’ est réduite à ses deux extrêmes sans terme moyen ; elle se résume, en style lapidaire, en A—A’, argent qui vaut plus d’argent, valeur qui est plus grande qu’elle-même.
A—M—A’ est donc réellement la formule générale du capital, tel qu’il se montre dans la circulation. »
Ce qui distingue capitalisme des aux autres modes de production (esclavagisme, féodalisme et socialisme) n'est pas l'existence de la marchandise. Le marché et les marchandises existaient déjà avant, même si le capitalisme a systématisé à fond le système marchand. Ce qui distingue réellement le capitalisme des autres modes de production, c'est :
1- L'achat de la force de travail, qui permet d'exploiter les travailleurs et d'en tirer une plus-value,
2- La recherche du profit maximum,
3- La propriété privée des moyens de production, base de l'exploitation des travailleurs.
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Ce site entend donner aux communistes les outils intellectuels et idéologiques du marxisme-léninisme. A son époque déjà, Lénine notait "la diffusion inouïe des déformations du marxisme", il concluait que "notre tâche est tout d'abord de rétablir la doctrine de Marx". Ces éléments théoriques ont pour but de participer à la formation des jeunes cadres dont le parti du marxisme révolutionnaire aura besoin en France au cours des prochaines années. A son époque, Marx remarquait déjà "qu'en France, l’absence de base théorique et de bon sens politique se fait généralement sentir". Le manque de formation marxiste-léniniste est un obsctacle majeur à la construction d'un futur parti et un terreau fertile au maintien (voire au retour) des thèses réformistes, révisionnistes, opportunistes qui occupent actuellement tout le terrain sous une multitude de formes. Ce site n'est qu'une initiation au marxisme-léninisme. Les textes ne sont pas suffisants à la maîtrise du marxisme, ils sont une tentative de vulgarisation, d'explication de la pensée marxiste, ainsi qu'un éclairage de l'actualité à l'aide de cet outil. Il va de soi qu'une lecture des classiques du marxisme-léninisme est indispensable.
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