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Ils peuvent par exemple délocaliser une industrie dans un autre pays, c'est ce qu'on appelle exporter du capital, investir à l'étranger.
Mais si les capitalistes veulent augmenter leur profit, ils peuvent aussi baisser les salaires dans leur métropole.
Pour ça, ils ont besoin, pour chaque poste de travail, du maximum de candidats possibles.
C'est la raison pour laquelle ils ont toujours besoin de plus de travailleurs éduqués pour les postes intellectuels par exemple.
Pour l'industrie aussi, les métier manuel ou de techniciens, ils ont besoin de toujours plus de travailleurs.
Car le travail, dans le capitalisme, c'est une marchandise. Elle suit donc la loi du marché, l'offre et la demande. Plus il y a d'offre, plus le prix baisse. Et moins les capitalistes payent leurs salariés, plus ils peuvent espérer faire du profit.
Donc ils ont besoin de toujours plus de travailleurs pour chaque poste de travail.
Par exemple ils ont mis les femmes au travail. Et aujourd'hui beaucoup proposent de rétablir le travail des enfants ("apprentissage" dès 14 ans), car cela fera toujours plus de main d'oeuvre sur le marché du travail.
Le chômage, l'armée de réserve des travailleurs, sert à faire pression à la baisse sur les salaires. Le problème avec le travail des femmes, c'est qu'il fait baisser la natalité. Eh oui on ne peut pas faire travailler les femmes et leur demander de faire des enfants en même temps. Or si la natalité baisse, ça veut à terme moins de travailleurs sur le marché du travail, et donc des salaires qui remontent.
Donc il a fallu qu'ils trouvent autre chose. La méthode la plus simple pour augmenter le nombre de travailleurs reste d'aller les chercher à l'étranger. Donc nos capitalistes importent de la main d'oeuvre par bateaux entiers. Cette nouvelle traite esclavagiste diffère cependant de la précédente. Avant les esclaves étaient capturés, enchaînés, et transportés aux frais des capitalistes. Aujourd'hui ce n'est plus le bâton mais la carotte qui les amène jusqu'ici. Ils payent le voyage à leurs propres frais. Attirés par le rêve de s'enrichir et de mener une belle vie, ou encore chassés par la guerre (que les capitalistes ont eux-même créé), ils viennent en masse dans les métropoles impérialistes.
Bien sur ils viennent faire concurrence aux travailleurs déjà présents.
La bourgeoisie essaye donc de gérer les tensions inévitables. Ces accrochages ont leur source dans la concurrence économique et non dans le "choc des civilisations". Si on en veut la preuve, il suffit de voir comment les grands princes arabes et les bourgeois bien blancs et français des quartiers riches n'ont aucun problème de choc culturel.
La concurrence sur le marché du travail crée une tension, et ensuite le rejet de l'islam par exemple, devient le prétexte au rejet des immigrés.
En essayant de gérer les tensions ethniques, la bourgeoisie tente aussi de jeter l'huile sur le feu, afin de "diviser pour mieux régner" sur ses esclaves. Elle prône le multiculturalisme avec un bras et le choc des civilisations de l'autre.
Cette stratégie perverse fonctionne d'autant mieux que dans nos pays impérialistes, c'est la classe moyenne des travailleurs qui constitue l'essentiel du peuple. Celle-ci a donc tout à perdre dans l'immigration. Exceptée les travailleurs de la classe moyenne intellectuelle. Pour eux au contraire l'immigré est un formidable petit soldat dans ses luttes et "manifestations". Cette petite bourgeoisie vit de l'ouverture sur le monde, elle gagne sa vie grâce au monde ouvert.
Donc comme dans toutes les questions politiques, des intérêts sont en jeu.
Lorsque nous les marxistes, imposeront la dictature du prolétariat, nous devrons évidemment fermer totalement les frontières, arrêter l'impérialisme. Il n'y aura donc plus d'entrée.
Il faudra ensuite régler la question des nationalités. C'est à dire, comment résoudre le conflit ethnique ? Pour cela il n'y a qu'une solution, faire en sorte que les prolétaires français de souche et les prolétaires étrangers ne soient plus en concurrence les uns contre les autres sur le marché du travail. De fait, sous le socialisme, il n'y aura plus de marché du travail. Le travail ne sera plus une marchandise, on s'occupera avant tout du besoin de tous et non des profits. Donc on pourra essayer de faire coexister tous ceux qui sont déjà présents sur le territoire.
Quant à ceux qui voudraient continuer à venir de l'étranger, évidemment l'immigration devra totalement s'arrêter. Car elle n'est qu'une traite esclavagiste moderne. Elle divise le prolétariat. Elle n'est dans l'intérêt de personne, sauf des capitalistes. Dès lors qu'il n'y aura plus de classe capitaliste exploiteuse, il n'y aura plus besoin de faire venir toute cette main d'oeuvre étrangère. Mais ceux qui croient qu'il est possible d'arrêter l'immigration sans remettre en cause le capitalisme se trompent lourdement.
La position des communistes vis-à-vis de l'immigration doit être très claire. On pourrait d'un certain point de vue se dire que l'immigration fait pression à la baisse sur les salaires, et donc, en un sens, limite l'embourgeoisement du prolétariat, ce qui est une bonne chose. Mais l'impérialisme embourgeoise le peuple de mille autres manières, il ne convient donc pas de prendre le problème de l'immigration par cet aspect. Les dégâts causés par la division des prolétaires est immense, et le préjudice vient directement de l'immigration. Autrement dit, il faut autant que se peut (même si en France il est déjà trop tard en grande partie), éviter l'immigration. La bourgeoisie sait très bien comment diviser ses esclaves en catégories, en "races", en privilégiant les uns par rapport aux autres, et ainsi de suite. Autrement dit, militer comme le font les gauchistes pour l'immigration est une trahison complète du marxisme (quoique pour trahir il faudrait déjà l'avoir été).
Informations sur ce site
Ce site entend donner aux communistes les outils intellectuels et idéologiques du marxisme-léninisme. A son époque déjà, Lénine notait "la diffusion inouïe des déformations du marxisme", il concluait que "notre tâche est tout d'abord de rétablir la doctrine de Marx". Ces éléments théoriques ont pour but de participer à la formation des jeunes cadres dont le parti du marxisme révolutionnaire aura besoin en France au cours des prochaines années. A son époque, Marx remarquait déjà "qu'en France, l’absence de base théorique et de bon sens politique se fait généralement sentir". Le manque de formation marxiste-léniniste est un obsctacle majeur à la construction d'un futur parti et un terreau fertile au maintien (voire au retour) des thèses réformistes, révisionnistes, opportunistes qui occupent actuellement tout le terrain sous une multitude de formes. Ce site n'est qu'une initiation au marxisme-léninisme. Les textes ne sont pas suffisants à la maîtrise du marxisme, ils sont une tentative de vulgarisation, d'explication de la pensée marxiste, ainsi qu'un éclairage de l'actualité à l'aide de cet outil. Il va de soi qu'une lecture des classiques du marxisme-léninisme est indispensable.
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