2017

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Site des prolétaires de fer

Planification

La planification socialiste-démocratique


Les théoriciens du libéralisme aiment à attaquer le concept de planification, et bien sur confondent sans problème planification socialiste et planification en général.

Le socialisme, c'est la fin de l'exploitation capitaliste, donc la propriété sociale des moyens de productions, exercée de façon démocratique afin que la population impose son intérêt dans la production en fonction de ses besoins.

Et bien sur cela exige une planification de la production, du travail, de la consommation, etc.

On savait déjà que le socialisme était "impossible" à cause de la nature humaine, nous voilà rassurés, car il est maintenant aussi impossible de planifier...

Mais ne dites surtout pas à nos libéraux ce qui se passe dans toute entreprise capitaliste, surtout les plus grands cartels et monopoles. Devinez. On planifie...

En réalité tout individu passe sa vie à planifier, une entreprise planifie, un état planifie.

Nos libéraux affirment : "mais nous ne sommes pas dans le vrai libéralisme voyons !". Admettons. Nous avons donc sous les yeux une société qui vit de planification à tous les étages.

La question n'est pas libre marché ou planification, car le capitalisme de monopole a déjà mis fin depuis longtemps au libre marché, et le retour en arrière au capitalisme petit bourgeois (si tant est qu'il fut souhaitable), est impossible.

La question est déjà de savoir si on considère que la planification doit être centralisée démocratiquement pour satisfaire les besoins de la population ou si celle-ci doit être utilisée pour gérer les profits capitalistes.

La question n'est pas non plus de savoir si les entreprises sont privées ou publiques, c'est à dire détenues ou non par l'état. Car si la propriété de l'état faisait le socialisme, alors Bismarck serait le plus grand socialiste de tous les temps, comme disait un certain communiste. Et des pays comme la France auraient été à une certaine époque des pays socialistes marxistes. Mais nul doute que nos amis libéraux trouvent cette idée tout à fait juste !

La question de l'état consiste à comprendre que l'état est toujours une arme de domination dans les mains de la classe dominante et jamais une institution au-dessus de la société indépendante d'elle, au-dessus des antagonismes de classe. La question est donc de savoir quelle est la classe dominante : la bourgeoisie ou le prolétariat ? L'état bourgeois et l'état socialiste (donc réellement démocratique) sont deux états bien différents.

L'objectif du socialisme est donc une planification centralisée démocratique d'état socialiste.

Les thèses sur l'impossibilité prétendue de "tout connaître" pour planifier devraient faire sourir nos libéraux puisque les entreprises pratiquent déjà la planification de fait. Mais la planification ira encore plus loin puisque sous le socialisme toutes les données seront centralisées et traitées par ordinateur. Sauf que ce n'est pas suffisant il faut aussi que la planification soit démocartique, et donc que la population elle-même intervienne dans le processus pour justement que ses besoins soient satisfaits.

Nul besoin de s'attarder sur la soit disant magie de la main invisible qui fait une société parfaite. En effet ce n'est absolument pas un problème d'intelligence mais d'intérêt. Seule une production gérée démocratiquement peut satisfaire l'intérêt de tous, et pour cela il suffit de lever le nez sur le chaos de la société actuelle pour comprendre en quoi c'est le seul critère qui compte. Mais la planification en elle-même ne suffit pas à faire le socialisme. Elle n'est rien sans la propriété sociale des moyens de production, ou en tout cas, elle ne serait pas le socialisme. La planification a déjà fait ses preuves en URSS par ailleurs, même si bien surs nos bourgeois aiment à se frapper la poitrine en hurlant le contraire, la planification socialiste n'a pas besoin de leur approbation.

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Ce site entend donner aux communistes les outils intellectuels et idéologiques du marxisme-léninisme. A son époque déjà, Lénine notait "la diffusion inouïe des déformations du marxisme", il concluait que "notre tâche est tout d'abord de rétablir la doctrine de Marx". Ces éléments théoriques ont pour but de participer à la formation des jeunes cadres dont le parti du marxisme révolutionnaire aura besoin en France au cours des prochaines années. A son époque, Marx remarquait déjà "qu'en France, l’absence de base théorique et de bon sens politique se fait généralement sentir". Le manque de formation marxiste-léniniste est un obsctacle majeur à la construction d'un futur parti et un terreau fertile au maintien (voire au retour) des thèses réformistes, révisionnistes, opportunistes qui occupent actuellement tout le terrain sous une multitude de formes. Ce site n'est qu'une initiation au marxisme-léninisme. Les textes ne sont pas suffisants à la maîtrise du marxisme, ils sont une tentative de vulgarisation, d'explication de la pensée marxiste, ainsi qu'un éclairage de l'actualité à l'aide de cet outil. Il va de soi qu'une lecture des classiques du marxisme-léninisme est indispensable.


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