2017

Version 3.0



marx

Site des prolétaires de fer

Trotskysme

Du réformisme menchevik aux trotskysme moderne

Le trotskysme est une forme de révisionnisme. C'est à dire, comme disait Lénine : Le socialisme prémarxiste est battu. Il poursuit la lutte, non plus sur son terrain propre, mais sur le terrain général du marxisme, en tant que révisionnisme.

Le trotskysme prétendait avoir la juste interprétation du marxisme face aux "staliniens" qui auraient dévoyé le marxisme.

Dans les faits, le trotskysme ne fait que reprendre les vielles théories réformistes maintes fois critiquées par Marx.

Trotsky lui-même était un "menchevik", c'est à dire un socialiste réformiste, à l'inverse de Lénine et des bolcheviques, réels successeurs de Marx. Il faut bien comprendre que le parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR) était composé de deux tendances. Initialement le parti était un parti fondé par l'intelligentsia, essentiellement libérale. Contrairement aux partis populistes (anarchistes, socialistes révolutionnaires) pour qui tout devait passer par la paysannerie et la petite bourgeoisie, le POSDR avait compris l'importance de la classe ouvrière et du prolétariat. D'où son nom d'ailleurs. Seulement le POSDR était essentiellement réformiste, opportuniste, voyait dans le syndicalisme une fin indépassable, etc. C'est sur ce fumier qu'est né une autre ligne, elle d'inspiration marxiste, dans la droite lignée des "nihilistes" (nom que leur donnait leurs adversaires), comme Tchernychesky, et ce courant fut porté par Plékhanov, Lénine et bien d'autres. Lénine reprit tout simplement la ligne réellement marxiste, révolutionnaire. Il y avait donc deux tendances, et c'est au cours d'un congrès que le premier (réformiste), pris le nom de "menchevik" (minoritaire), et celui de Lénine, "bolchevik" (majoritaire), bien qu'en fait les bolcheviques n'aient été majoritaires qu'une seule fois et de peu. En réalité, les bolcheviques étaient minoritaires au sein de l'intelligentsia, mais leurs idées étaient majoritaires au sein de la classe ouvrière. C'est la raison pour laquelle la fraction bolchevique n'a pas rompu immédiatement avec les mencheviks. En effet, le POSDR fournissait une base "légale" (ce qui était difficile à l'époque), une couverture au sein d'associations socialistes internationales ; car la plupart des cadres du parti étaient exilés soit en Europe soit en "province" (Finlande, Pologne, Géorgie, etc.). Le POSDR fournissait également les cadres intellectuels du parti, ce qui était nécessaire aux bolcheviques. Il ne s'agissait rien de moins que de la légitimité en tant que parti communiste de Russie, ce qui n'était pas rien. La fraction bolchevique et la fraction menchevique se menaient en fait une guerre d'usure et c'est ce qui occupa Lénine pendant près de 10 ans.

On comprend difficilement dans ce contexte, comment Lénine aurait pu choisir Trotsky comme successeur, Trotsky le menchevik pur et dur, et non pas Staline. Staline était un bolchevique de la première heure, que Lénine a fait monter lui-même de Géorgie (Staline était alors le n°1 des bolcheviques du Caucase), l'un de ses plus proches collaborateurs, et notamment pour la gestion très sensible du financement du parti (extorsions, racket, "expropriations", etc.). Lénine et Staline étaient les plus proches collaborateurs, ils ont combattu ensemble les mencheviks que ce soit en Angleterre, en Finlande, en Pologne, où Lénine confia à Staline la tâche de fixer la ligne du parti sur la question des nationalités.

C'est uniquement par tactique, à la veille de la révolution, que Lénine accepta l'entrée de Trotsky dans la fraction bolchevique. En réalité la fraction menchevik était faible, composée en grande partie d'intellectuels désséchés qui ne représentaient qu'eux-mêmes et qui brillaient par le vide théorique. Lénine était conscient qu'il avait besoin de rallier les derniers mencheviks pour pouvoir faire poids face aux autres grandes formations (socialistes révolutionnaires par exemple). Et pour cette raison, il fut obligé d'accepter plusieurs éminents mencheviks, comme Trotsky. De là à dire que Trotsky était le successeur tout désigné de Lénine, le "gentil" Trotsky face au "cruel tyran" Staline, il y a de quoi avoir des doutes.

Mais voici ce que Lénine pensait du personnage : « L'obligeant Trotski est plus dangereux qu'un ennemi ! Nulle part, si ce n'est dans des « entretiens privés » (c'est-à-dire tout simplement dans les commérages, dont se nourrit toujours Trotski), il n'a pu trouver de preuves lui permettant de ranger les « marxistes polonais » en général parmi les partisans de chaque article de Rosa Luxembourg. Trotski a présenté les « marxistes polonais » comme des gens sans honneur ni scrupule, ne sachant même pas respecter leurs propres convictions et le programme de leur Parti. L'obligeant Trotski ! (…) Jamais encore Trotski n'a eu d'opinion bien arrêtée sur aucune question sérieuse du marxisme ; il s'est toujours « insinué » à la faveur de tel ou tel désaccord et passait d'un camp à l'autre. A l'heure actuelle, il se trouve en compagnie des bundistes et des liquidateurs. Or, ces messieurs-là en prennent à leur aise avec le Parti. »

Les trotskystes affirmèrent par la suite que Lénine avait choisi Trotsky comme successeur et non Staline ! Sous prétexte d'un testament dont Trotsky a nié l'existence... jusqu'à ce qu'on lui présente le "testament" où il fut présenté sous un jour glorieux face au monstre Staline.

Dans la pratique le trotskysme a été une arme dans les mains des bourgeoisies occidentales pour combattre l'influence de l'URSS et de sa troisième internationale.

Le trotskysme trouva un grand echo dans les pays occidentaux très petit bourgeois, désireux d'enterrer le marxisme et de le remplacer par un ersatz en ayant l'apparence, mais vidé de sa susbstance révolutionnaire.

L'erreur la plus monumentale de Trotsky est sa théorie sur la "révolution permanente", selon laquelle seule une révolution mondiale peut gagner. Cela nous renvoie aux vielles théories anarchistes du " """communisme""" tout de suite". Cette théorie de la "révolution permanente", qualifiée par Lénine d'absurde théorie gauchiste ne sert que le fatalisme. En effet si la révolution ne peut vaincre que de cette façon, alors il y a peu de chance qu'elle gagne vu qu'une révolution mondiale partout est impossible, chaque pays ayant ses propres conditions d'existence, économiques, sa propre population avec ses propres intérêts et idées, son propre stade d'avancement dans le capitalisme, etc. C'est donc une théorie idéaliste qui fait passer l'idée de révolution avant les conditions matérielles concrètes de la révolution. Conditions qui changent forcément d'un pays à l'autre et d'une époque à l'autre.

Le mot de "révolution permanente" est inspiré de l'expression de Karl Marx qui employait ce mot d'ordre dans un sens bien différent, avec un contenu différent (mais même contraire en fait). Par révolution permanente, Marx entendait simplement la dictature révolutionnaire du prolétariat. Il considérait que la révolution n'était pas seulement la prise du pouvoir du prolétariat mais en fait toute la période de la dictature du prolétariat dans un seul pays jusqu'à la victoire du socialisme à l'échelle mondiale. Ainsi Staline disait : « On ne saurait considérer la révolution socialiste comme une attaque par surprise et de brève durée. C'est une lutte de longue haleine, au cours de laquelle les niasses prolétariennes triomphent de la bourgeoisie et s'emparent de ses positions. Et comme la victoire du prolétariat lui permettra en même temps d'instaurer sa domination sur la bourgeoisie vaincue ; comme, au moment de la collision des classes, la défaite de l'une signifiera la domination de l'autre, le premier stade de la révolution socialiste sera la domination politique du prolétariat sur la bourgeoisie. La dictature socialiste du prolétariat, la prise du pouvoir par le prolétariat, voilà par quoi doit commencer la révolution socialiste. »

La théorie du socialisme dans un seul pays, aurait été, selon Trotsky et ses amis mencheviks (plus tard les trotskystes donc), inventée par Staline en 1924, et serait une trahison de Marx et Lénine. Or la thèse du socialisme dans un seul pays a été inventée par Lénine et les bolcheviques, non pas en 1924, mais en 1915. Ainsi, on peut lire cette déclaration de Lénine : « L'inégalité du développement économique et politique est une loi absolue du capitalisme. Il s'ensuit que la victoire du socialisme est possible au début dans un petit nombre de pays capitalistes ou même dans un seul pays capitaliste pris à part. Le prolétariat victorieux de ce pays, après avoir exproprié les capitalistes et organisé chez lui la production socialiste, se dresserait contre le reste du monde capitaliste en attirant à lui les classes opprimées des autres pays, en les poussant à s'insurger contre les capitalistes, en employant même, en cas de nécessité, la force militaire contre les classes d'exploiteurs et leurs États. La forme politique de la société dans laquelle le prolétariat est victorieux, en renversant la bourgeoisie, sera la République démocratique, qui centralise de plus en plus les forces du prolétariat d'une nation ou de nations dans la lutte contre les États qui ne sont pas encore passés au socialisme. » - (Lénine, Du mot d'ordre des États-Unis d'Europe, 23 août 1915)

Comme sur le reste, le trotskysme apparaît donc comme l'exact inverse de la doctrine de Marx et Lénine. C'est d'autant plus évident que Trotsky a été toujours un adversaire des bolcheviques, en plus d'être un professionnel du mensonge et de l'inversion accusatoire.

En URSS, les "trotskystes" ainsi que bon nombres de traîtres (boukhariniens, etc.) participèrent à un véritable marais ("opposition") en lien avec les services secrets étrangers (notamment anglais et allemands), dans le but de renverser le pouvoir des soviets. Staline y mit fin en même temps qu'il mit fin à toutes ces tendances anti-communistes, par la célèbre purge de 1937. Puis il fit tuer Trotsky au Mexique en 1940.

L'influence du trotskysme et du maoïsme par la suite, fut particulièrement grande dans les milieux bourgeois. Le passage chez l'extrême gauche fut un véritable rite d'initiation pour toute une génération de bourgeois avec mai 1968 par exemple. Ce schémas typique de la formation des élites consiste pour les jeunes de la bourgeoisie à aller voir les pauvres, à "servir" pour ensuite légitimer une situation privilégiée future. Ainsi dans la bourgeoisie catholique, depuis longtemps déjà ces rituels de la jeunesse existent (distribution de nourriture, bénévolat, etc.). Le trotskysme et le maoïsme jouèrent ce rôle pour toute une partie de la petite bourgeoisie et de la bourgeoisie urbaine dorlotée et nourrie au sein de l'impérialisme. Cette jet set n'a jamais "trahi" ses idéaux, il ne s'agissait que d'un rite de passage à l'âge adulte. Ce genre de rite était déjà évoqué même dans la bible : la traversée du désert de 40 jours que le dieu d'israël fait subir à son peuple afin qu'il "murisse" et comprenne la valeur de sa place dans le dessein divin. Il s'agit ici du même procédé, mais ritualisé au sein d'association pseudo-révolutionnaires, et au passage, largement financées par les dollars de la CIA pour lutter contre l'influence de l'URSS au sein du mouvement communiste mondial. C'est à dire en fait introduire des anti-communistes forcenés au sein du mouvement communiste. De toutes ces "élites" sont sorties bon nombre de cadres du parti socialiste (Cambadélis, Mélenchon, Jospin, etc.), des banquiers européens (Mario Draghi, José Emmanuel Barroso), des gens comme BHL, Benny Lévy, etc. Les noms de ces ex trotskystes et maoïstes sont bien connus.

Bien sur l'influence de ces courants ne se limite pas à la haute bourgeoisie. Et au sein de la petite bourgeoisie l'influence des courants trotskystes et maoïste n'a jamais cessé.

Je suis sur que ces quelques citations de Lénine sauront démontrer le fossé qui sépare le marxisme-léninisme du trotskysme :

« L'obligeant Trotski est plus dangereux qu'un ennemi ! Nulle part, si ce n'est dans des « entretiens privés » (c'est-à-dire tout simplement dans les commérages, dont se nourrit toujours Trotski), il n'a pu trouver de preuves lui permettant de ranger les « marxistes polonais » en général parmi les partisans de chaque article de Rosa Luxembourg. Trotski a présenté les « marxistes polonais » comme des gens sans honneur ni scrupule, ne sachant même pas respecter leurs propres convictions et le programme de leur Parti. L'obligeant Trotski ! (…) Jamais encore Trotski n'a eu d'opinion bien arrêtée sur aucune question sérieuse du marxisme ; il s'est toujours « insinué » à la faveur de tel ou tel désaccord et passait d'un camp à l'autre. A l'heure actuelle, il se trouve en compagnie des bundistes et des liquidateurs. Or, ces messieurs-là en prennent à leur aise avec le Parti. » - Lénine

« Tout ce qui brille n'est pas or. Il y a beaucoup de clinquant et de tapage dans les phrases de Trotski ; mais de contenu, point. » - Lénine

« Trotski aime beaucoup à donner, « avec l'air savant d'un connaisseur » et en usant de phrases pompeuses et sonores, une explication flatteuse pour lui, Trotski, des phénomènes historiques. Si de « nombreux ouvriers avancés » deviennent des « agents actifs » d'une ligne politique, de la ligne du Parti, qui ne concorde pas avec la ligne de Trotski, ce dernier résout la question sans se gêner, d'emblée et sans détour : ces ouvriers avancés se trouvent « dans un état de désarroi politique complet », alors que lui, Trotski, est sans doute « dans un état » de fermeté politique, de lucidité et de justesse de ligne !... Et c'est ce même Trotski qui, se frappant la poitrine, fulmine contre le fractionnisme, contre l'esprit de cercle, contre cette façon — propre à un intellectuel — d'imposer sa volonté aux ouvriers !... (…) En notre qualité de publiciste, nous ne nous lasserons pas de répéter, en réponse aux cris répétés sur la scission, des données précises, irréfutées et irréfutables. A la IIe Douma, la curie ouvrière a donné 47 % de députés bolcheviks ; à la IIIe, 50 % ; à la IVe, 67 %. Voilà où est la majorité des « ouvriers avancés », voilà où est le Parti, voilà où est l'unité d'idées et d'actions de la majorité des ouvriers conscients. (...) Quiconque n'entend pas s'abuser soi-même et abuser les autres, doit reconnaître ce fait objectif de la victoire de l'unité ouvrière contre les liquidateurs. (...) Où donc est ici l'unité d'action et de volonté de la majorité des « ouvriers avancés », et où est la violation de la volonté de la majorité ? Le « non-fractionnisme » de Trotski, c'est justement le scissionnisme, dans le sens de la violation la plus impudente de la volonté de la majorité des ouvriers. » - Lénine

« Les vieux participants au mouvement marxiste en Russie connaissent bien la figure de Trotski, et pour eux il ne vaudrait pas la peine d'en parler. Mais la jeune génération ouvrière ne la connaît pas. Et il faut bien en parler, car c'est une figure typique pour tous les cinq petits groupes de l'étranger qui, de fait, balancent également entre les liquidateurs et le Parti. Au temps de la vieille Iskra (1901-1903), ces hésitants et transfuges du camp des « économistes » dans celui des « iskristes », et vice versa, avaient reçu un surnom : les « transfuges de Touchino » (c'est ainsi qu'à l'Epoque trouble, dans la vieille Russie, on appelait les guerriers qui passaient d'un camp à l'autre). Lorsque nous parlons de liquidation, nous désignons un certain courant idéologique, formé pendant des années, et que ses racines rattachent — au cours des vingt années de l'histoire du marxisme — au « menchévisme » et à l'« économisme », à la politique et à l'idéologie d'une classe déterminée, la bourgeoisie libérale. Les « transfuges de Touchino » se déclarent au-dessus des fractions pour la seule raison qu'ils « empruntent » les idées, aujourd'hui à une fraction, demain à une autre. Trotski était un « iskriste » farouche en 1901-1903, et Riazanov a dit de lui qu'il avait joué au congrès de 1903 le rôle de « matraque de Lénine ». A la fin de 1903, Trotski est un farouche menchévik, c'est-à-dire qu'il avait passé des iskristes aux « économistes » ; il proclame : « entre la vieille Iskra et la nouvelle, il y a un abîme ». En 1904-1905 il quitte les menchéviks et occupe une position indécise : tantôt il collabore avec Martynov (un « économiste »), tantôt il proclame l'absurde théorie gauchiste de la « révolution permanente ». En 1906-1907, il se rapproche des bolcheviks, et au printemps de 1907 il se déclare solidaire de Rosa Luxembourg. A l'époque de désagrégation, après de longs flottements « non fractionnistes » il oblique de nouveau à droite et, en août 1912, il fait bloc avec les liquidateurs. Maintenant il s'en écarte à nouveau, mais au fond il reprend leurs petites idées. De tels types sont caractéristiques comme débris des formations historiques d'hier, lorsque le mouvement ouvrier de masse, en Russie, sommeillait encore et que le premier petit groupe venu avait « toute latitude » de figurer un courant, un groupe, une fraction, en un mot une « puissance » parlant de s'unir avec les autres. Il faut que la jeune génération ouvrière sache bien à qui elle a affaire, lorsqu'elle entend formuler des prétentions inouïes à des gens qui ne veulent absolument compter ni avec les décisions du Parti, lesquelles ont fixé et établi dès 1908 l'attitude à observer envers le courant de liquidation, ni avec l'expérience du mouvement ouvrier actuel de Russie, qui a créé en fait l'unité de la majorité en partant de la reconnaissance absolue des décisions indiquées. » - Lénine



Informations sur ce site

Ce site entend donner aux communistes les outils intellectuels et idéologiques du marxisme-léninisme. A son époque déjà, Lénine notait "la diffusion inouïe des déformations du marxisme", il concluait que "notre tâche est tout d'abord de rétablir la doctrine de Marx". Ces éléments théoriques ont pour but de participer à la formation des jeunes cadres dont le parti du marxisme révolutionnaire aura besoin en France au cours des prochaines années. A son époque, Marx remarquait déjà "qu'en France, l’absence de base théorique et de bon sens politique se fait généralement sentir". Le manque de formation marxiste-léniniste est un obsctacle majeur à la construction d'un futur parti et un terreau fertile au maintien (voire au retour) des thèses réformistes, révisionnistes, opportunistes qui occupent actuellement tout le terrain sous une multitude de formes. Ce site n'est qu'une initiation au marxisme-léninisme. Les textes ne sont pas suffisants à la maîtrise du marxisme, ils sont une tentative de vulgarisation, d'explication de la pensée marxiste, ainsi qu'un éclairage de l'actualité à l'aide de cet outil. Il va de soi qu'une lecture des classiques du marxisme-léninisme est indispensable.


Vive la révolution marxiste du prolétariat !